02.04.2019 • Infrastructures

Autoroutes et routes nationales : toujours plus de privatisation ?

Treize ans après, le privatisation des autoroutes est toujours aussi controversée et impopulaire. Faut-il s’attendre néanmoins à ce qu’elle s’étende encore ? C’est ce que suggèrent des documents révélés par la cellule investigation de Radio France. Les sociétés d’autoroute - Vinci, Eiffage et Abertis - lorgnent aujourd’hui sur les centaines de kilomètres encore non cédés au privé, qui souffrent du manque d’investissements, ainsi que sur certaines routes nationales pouvant être transformées à terme elles-mêmes en autoroutes. Le gouvernement indique qu’une « réflexion » est en cours.

Publié le 2 avril 2019

Treize ans après la privatisation, 2 600 kilomètres d’autoroutes n’ont pas encore été concédés au privé. Ces portions intéressent forcément le secteur autoroutier. "Il y a toujours eu la volonté de travailler sur des extensions de réseau, témoigne Lionel Leullier présent dans le secteur depuis plus de 15 ans. C’est ce qu’on appelait la politique des petits bouts. Avoir du réseau à gérer en plus, avec de petits morceaux de réseaux non concédés qui peuvent être adossés au réseau concédé, soit par une extension de la durée des concessions, soit par un péage complémentaire." (...)

Mais la stratégie des sociétés d’autoroutes ne s’arrête pas là. Selon les informations de la cellule investigation de Radio France, les sociétés d’autoroutes ont également un œil sur le réseau routier national qui représente près de 10 000 kilomètres.

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Photo : Emmanuel Huybrechts CC via flickr

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