08.09.2014 • Environnement

Empreinte écologique des gadgets électroniques : des progrès très modestes

Nos gadgets électroniques sont-ils en train de devenir plus verts, comme on aimerait le croire au vu des campagnes de communication de leurs fabricants ? Un récent rapport de Greenpeace fait le point sur l’empreinte environnementale des produits électroniques de consommation courante, et sur l’évolution des pratiques des grandes marques comme Apple ou Samsung. Usage de produits toxiques, consommation énergétique, obsolescence programmée, déchets : l’ONG écologiste constate certains progrès, mais ils restent très modestes au regard des enjeux et de l’augmentation continue du nombre de produits vendus.

Publié le 8 septembre 2014

Le rapport, qui n’est disponible qu’en anglais, est accessible ici.

Le Journal de l’environnement en résume la teneur :

Avec des ventes prévisionnelles de 2 milliards et demi de téléphones, tablettes et ordinateurs en 2014 (en hausse de 6% par rapport à 2013), ceux-ci détiennent une responsabilité particulière quant à l’impact des produits qu’ils mettent sur le marché.

Le dernier opus de Greenpeace détaille chaque part de cette responsabilité sur la santé et l’environnement. A commencer par le cocktail chimique de ces produits électroniques. Le polychlorure de vinyle (PVC) et les retardateurs de flamme ont été interdits des téléphones Sony Ericsson, Apple et Nokia (téléphones portables en priorité), ce qui représente plus de la moitié du marché. Mais les autres fabricants traînent les pieds. Le PVC est encore largement présent dans les câbles d’alimentation des ordinateurs (HP, Dell, Acer, Wipro, LGE, Lenovo, HCL, Samsung, Toshiba) et dans les téléviseurs (Samsung, Panasonic, Sony, Sharp), Samsung étant revenu sur ses engagements initiaux, note l’ONG.

Lire l’intégralité de l’article sur le site du JDLE.

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Photo : Axel Drainville cc by-nc

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