
Toutes nos infos sur : Orano (ex Areva)
Issu de la restructuration en 2001 de la filière nucléaire française, impliquant la fusion des anciennes Cogema et Framatome, Areva est détenu à plus de 80% par l’État français, directement ou indirectement (Commissariat à l’énergie atomique, Caisse des dépôts, EDF).
Le groupe se spécialise sur l’ensemble de la filière nucléaire, depuis l’extraction de l’uranium jusqu’au transport et au traitement des déchets, en passant par la production de combustibles, la construction, la maintenance de réacteurs et même des opérations de décontamination en cas d’accidents, comme à Fukushima (Japon).
Les controverses autour des opérations d’Areva sont dès lors indissociables du débat sur l’énergie nucléaire en général, aussi bien en France que dans les pays étrangers, où l’entreprise est implantée en fournissant du combustible où en cherchant à y construire ses réacteurs, notamment l’EPR.
Les activités d’extraction d’uranium d’Areva au Niger ont particulièrement attiré les critiques, aussi bien du point de vue leur impact sanitaire et environnemental, que du point de vue des relations financières et politiques de l’entreprise avec le gouvernement nigérien. On retrouve des enjeux similaires dans les autres pays où l’entreprise gère des mines.
Sa production de combustible à partir d’uranium appauvri et de plutonium (le MOX) créée également régulièrement la polémique, à cause du caractère hautement dangereux du plutonium et des problèmes supplémentaires que pose le MOX en matière de sûreté nucléaire.
Synonyme de l’industrie nucléaire française, le groupe Areva a également développé des activités dans les énergies renouvelables, notamment solaire et éolien, avec toutefois des résultats économiques peu probants.
[photo : jbdodane CC]
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