Le 23 mars 2013, la Cour d’appel de Versailles mettait fin au litige déclenché en 2007 par l’Association France-Palestine Solidarité et l’Organisation de libération de la Palestine sur le droit des sociétés françaises Alstom et Veolia de se prêter à la construction d’un tram à Jérusalem. (...) Le tram, inauguré en août 2011, circule sur une énième défaite de l’Organisation de libération de la Palestine. Du droit international, les juges ont retenu celui qui est favorable à l’occupant. Les occupés sont divisés. Veolia se prévaut d’un sondage de 2009 donnant 60 à 75% d’opinions favorables au tram dans la partie arabe de Jérusalem.
La vie quotidienne, dans la topographie toute en dénivellations de la « ville éternelle », est en effet des plus harassante, les transports publics y sont insuffisants et les bouchons la plaie. Quand ils se considèrent comme « habitants », les Jérusalémites arabes ont un intérêt à l’amélioration de la mobilité. Quand ils se considèrent comme « Palestiniens », citoyens virtuels d’un Etat à naître, ils se sentent assaillis par une succession de faits accomplis dont le but, même sous la forme d’un bien, est toujours le rétrécissement de leur domaine politique, administratif ou géographique.
Lire l’intégralité de l’article sur le site du Temps. On rappellera que le 22 octobre dernier, l’un des arrêts du tramway de Jérusalem a été la cible d’un attentat à la voiture bélier.
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Photo : Bahnfrend cc by-sa