Le Monde résume l’affaire :
Il y a là, réunis autour d’une transaction financière qui sème le doute, tous les éléments d’un thriller politico-financier. On y retrouve le géant français du nucléaire Areva, un nouveau gouvernement, sans le sou, d’une ancienne colonie française en Afrique, des intermédiaires russes et libanais avec des comptes bancaires dans les Emirats arabes unis et des centaines de millions de dollars qui doivent changer de mains lors d’une opération qui, finalement, n’aboutira pas.
Les journalistes nigériens l’appellent « l’Uraniumgate ». A Niamey, une plainte contre X a été déposée par des organisations de la société civile. Une commission parlementaire enquête, de même que des juges parisiens, dans l’espoir de faire la clarté sur cette affaire opaque.
Lire l’intégralité de l’article sur le site du Monde.
Au-delà du détail de l’opération et de l’identité des intermédiaires, l’affaire illustre surtout l’opacité des relations politiques et financières entre Areva et le gouvernement du Niger, opacité qui continue à prévaloir aujourd’hui malgré la tentative récente du gouvernement nigérien d’obtenir un partage plus juste des bénéfices de l’extraction de l’uranium (lire à ce propos notre entretien avec Ali Idrissa, de la branche nigérienne de Publiez ce que vous payez).
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Photo : ceronne @ flickr, CC