Au-delà du cas personnel [du directeur général de la banque Frédéric] Oudéa, le scandale libyen de la Société générale éclaire d’une lumière crue une pratique de plus en plus répandue au sein de grands groupes français qui promeuvent une sorte de déresponsabilisation de leur haute hiérarchie dans des dossiers de corruption industrielle et financière. Des exemples similaires existent avec Airbus ou Alstom.
Le scénario est souvent le même : des fusibles sont mis à l’index et c’est l’entreprise, assise sur de formidables capacités financières, qui assume, seule, le prix de la corruption et le risque de réputation. Les principaux dirigeants, sous l’autorité desquels les faits ont pourtant eu lieu, s’en sortent pour leur part sans une égratignure. Et la vie continue.
L’histoire libyenne de la Société générale est pourtant celle d’une corruption méthodique et ininterrompue pendant plusieurs années. Au bout du compte, elle lui a coûté au bas mot 1,5 milliard d’euros en amendes et dédommagements, entre les différentes procédures ouvertes à Londres, Paris et New York.
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Photo : Medef, CC.