Pour Devinder Sharma, ingénieur agronome, ancien journaliste scientifique et maintenant analyste renommé en matière de politique agro-alimentaire, l’initiative n’a de responsable que le nom. « C’est de l’agriculture sous contrat, le premier pas vers de l’agriculture industrielle, et qui plus est c’est de l’agriculture intensive », argumente-t-il. Hindustan Unilever a remplacé les variétés de tomates déjà cultivées sur place, qui ne convenaient pas à la production de ketchup, au profit de variétés hybrides qui permettent de multiplier par six ou sept les quantités produites. « Le problème c’est que les variétés hybrides nécessitent plus de pesticides. Et on ne peut pas parler de niveaux responsables de pesticides. Les pesticides sont nocifs, point », objecte Devinder Sharma.
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Photo : Robert Couse-Baker cc