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17.12.2013 • Communication

Derrière la « tomate responsable » d’Unilever en Inde : intensification agricole, pesticides et aides publiques

Depuis un an, le groupe agroalimentaire Unilever a mis en place un programme d’« approvisionnement responsable » (et local) en tomates pour fabriquer son ketchup en Inde. Formation des producteurs, augmentation de la production - le projet est déjà présenté comme un succès retentissant et comme le signe de l’avènement d’un nouveau capitalisme. Mais, selon les écologistes indiens interrogés par Novethic, l’initiative se traduit aussi par le passage à une agriculture plus industrialisée et concentrée, avec augmentation des prix alimentaires et de l’usage des pesticides.

Publié le 17 décembre 2013

Pour Devinder Sharma, ingénieur agronome, ancien journaliste scientifique et maintenant analyste renommé en matière de politique agro-alimentaire, l’initiative n’a de responsable que le nom. « C’est de l’agriculture sous contrat, le premier pas vers de l’agriculture industrielle, et qui plus est c’est de l’agriculture intensive », argumente-t-il. Hindustan Unilever a remplacé les variétés de tomates déjà cultivées sur place, qui ne convenaient pas à la production de ketchup, au profit de variétés hybrides qui permettent de multiplier par six ou sept les quantités produites. « Le problème c’est que les variétés hybrides nécessitent plus de pesticides. Et on ne peut pas parler de niveaux responsables de pesticides. Les pesticides sont nocifs, point », objecte Devinder Sharma.

Lire l’intégralité de l’article sur le site de Novethic

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Photo : Robert Couse-Baker cc

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