06.10.2014 • Droits sociaux

L’Éthiopie et ses travailleurs bon marché commencent à attirer les multinationales

L’Éthiopie pourrait-elle devenir un futur lieu de production privilégié pour les multinationales ? Suite aux controverses sur les conditions de travail dans le secteur textile en Asie, H&M a commencé à envisager ouvertement d’y déplacer une partie de sa production. Et le géant agroalimentaire Unilever va prochainement y ouvrir une usine. Selon Equal Times, si les salaires restent relativement bas en Éthiopie, les droits des travailleurs y sont, en théorie, mieux garantis que dans des pays comme le Bangladesh. Mais ces conditions relativement favorables résisteront-elles à la pression des futurs « investisseurs » internationaux ?

Publié le 6 octobre 2014

En règle générale, la législation éthiopienne oblige les employeurs à limiter la durée de travail normale à 48 heures semaine, à autoriser les congés de maladie, à interdire le travail des enfants, à respecter les consignes de sécurité et à éviter toute discrimination sexuelle.

Ce n’est toutefois un secret pour personne qu’une main-d’œuvre à prix cassé constitue l’un des principaux attraits pour les firmes étrangères ; sans cette incitation, l’Éthiopie aurait du mal à développer son secteur manufacturier embryonnaire.

Et s’ils se plaignent des bas salaires, les travailleurs reconnaissent, bon gré, mal gré, que tout emploi créé est une bonne chose. « Ça ne rapporte pas assez », dit Getachew, à propos de son emploi dans la tannerie chinoise. « Mais sans ça comment ferais-je pour survivre ? Il n’y a pas l’embarras du choix, alors je continue à travailler ici. »

Lire l’intégralité de l’article sur le site d’Equal Times

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Photo : Jacey Fortin via Equal Times

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