Inter Press Service présente les résultats de l’étude, réalisée par les ONG Forest Trends (États-Unis) et Earthsight (Royaume-Uni) :
« Aujourd’hui, dans le supermarché lambda, la majorité des produits risquent de contenir des matières premières en provenance de forêts coupées illégalement », explique Sam Lawson, auteur du rapport et directeur d’Earthsight, une organisation britannique qui enquête sur les crimes environnementaux.
« Cela vaut pour n’importe quel produit emballé dans du papier ou du carton, n’importe quel produit à base de boeuf, et même de poulet ou de porc dans la mesure où ces animaux sont souvent nourris au soja. Et bien sûr, on trouve aujourd’hui de l’huile de palme dans presque tous les produits, depuis le rouge à lèvres jusqu’à la glace. »
En l’absence de législation pour prévenir l’importation et la vente de ces produits, dit Lawson, « ce risque existera toujours ».
Globalement, près de 40% de l’huile de palme négociée dans le monde, et 14% du boeuf proviennent de terres déboisées illégalement, selon l’étude. Il en va de même pour un cinquième de tout le soja, un tiers des bois tropicaux, largement utilisés en papeterie.
Lire l’intégralité de l’article (en anglais). Celui-ci explique également les propositions mises en avant par la société civile pour remédier au problème
Le rapport complet est accessible ici.
Olivier Petitjean