L’Algérie connaît une fringale automobile sans équivalent en Afrique. Un demi-million de véhicules particuliers sont achetés, bon an mal an, surtout par des particuliers qui auraient peut-être préféré emprunter les transports en commun mais qui n’ont pas le choix. Le « tout-auto » se révèle à l’usage coûteux en devises, catastrophique pour l’environnement et mortel chaque année pour près de 4 500 automobilistes. La nouvelle usine Renault d’Oran n’y changera pas grand chose. (...)
Ce projet, officiellement présenté comme le symbole de la réconciliation algéro-française amorcera-t-il la ré-industrialisation en Algérie ? En particulier en suscitant la constitution d’un réseau de sous-traitants de l’usine oranaise de Renault ? Pour l’instant, seuls deux sous-traitants locaux ont été agréés par le constructeur français qui en a recalé une centaine d’autres ne répondant pas à ses standards de qualité. L’accord avec Renault contient une clause d’exclusivité de 3 ans à son profit.
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