18.11.2016 • Inégalités salariales

La rémunération des grands patrons français continue à battre tous les records

Le salaire des grands patrons français ne connaît pas la crise. En 2016, la rémunération moyenne des dirigeants du CAC40 s’établit à 5 millions d’euros, en hausse de près de 20%, sans rapport avec la performance effective des entreprises. Jamais les inégalités entre salariés et patrons n’ont été aussi abyssales. Donner davantage de poids aux actionnaires suffira-t-il à inverser la tendance.

Publié le 18 novembre 2016

Une rémunération record. Mercredi 9 novembre, Proxinvest publiait son classement annuel du niveau de rémunération des grands patrons. Il note une hausse de 20% du salaire des présidents exécutifs du SBF 120, l’indice boursier regroupant les 120 entreprises françaises les plus importantes en termes de capitalisation boursière. Soit une rémunération de 3,5 millions d’euros en moyenne. Pour les PDG du CAC 40, le salaire est de… 5 millions d’euros. Une augmentation de 18% sur un an. En 2015, 26 dirigeants ont dépassé la barre des 4,8 millions d’euros, soit 240 SMIC. (...)

16,8 millions pour Olivier Brandicourt, directeur général de Sanofi, dont 7,2 millions de "primes de bienvenue". 16,4 millions pour Gilles Gobin, fondateur de Rubis. Carlos Ghosn, double président de Renault et Nissan, habitué du classement (il était à sa tête en 2015) reçoit lui 15,6 millions de rémunération. Des sommes astronomiques, "honteuses", estime Loïc Dessaint, directeur général de Proxinvest, interrogé par Novethic.

Lire l’intégralité de l’article sur le site de Novethic.

L’article cite notamment une étude britannique selon laquelle « les PDG gagnant les salaires les plus modestes sont à la tête des entreprises les plus performantes ».

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Photo : Le vin parfait CC

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