29.09.2016 • Spéculation ?

Les grandes banques françaises ont encore 75 mille milliards d’euros investis dans des produits dérivés

35 fois le PIB de la France. C’est, selon les calculs d’Alternatives économiques, la somme investie par les quatre grandes banques françaises - BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole et BPCE - dans des contrats de produits dérivés, « au cœur de tous les dérapages de la finance depuis 1970 ». Un chiffre qui donne une idée des risques induits, même s’il tend à baisser depuis quelques années.

Publié le 29 septembre 2016

Les produits dérivés ont été au cœur de tous les dérapages de la finance depuis les années 1970. Contrats signés par une banque, un État, une entreprise, etc., avec une institution financière et destinés à les protéger contre des variations inattendues des taux d’intérêt, des taux de change, etc., ils font l’objet d’une spéculation importante en fonction des anticipations sur les risques qu’ils permettent de couvrir. Il est donc essentiel de savoir où en sont les banques françaises en la matière.

Pour cela, il faut plonger dans la comptabilité de nos grands établissements. On en ramène un chiffre extraordinaire : le montant total des contrats de produits dérivés des quatre plus grands établissements – BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole et BPCE – se monte à la fin 2015 à 75 000 milliards d’euros, environ 35 fois le PIB de la France ! (...) Même en baisse et même si le risque est moins important que ce que suggèrent les données générales, les milliers de milliards de produits dérivés vendus par les banques représentent un montant considérable. Et une prise de risque qui reste mal connue, difficilement probabilisable et donc une source potentielle de crise bancaire internationale.

Lire l’intégralité de l’article sur le site d’Alternatives économiques.

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