Les produits dérivés ont été au cœur de tous les dérapages de la finance depuis les années 1970. Contrats signés par une banque, un État, une entreprise, etc., avec une institution financière et destinés à les protéger contre des variations inattendues des taux d’intérêt, des taux de change, etc., ils font l’objet d’une spéculation importante en fonction des anticipations sur les risques qu’ils permettent de couvrir. Il est donc essentiel de savoir où en sont les banques françaises en la matière.
Pour cela, il faut plonger dans la comptabilité de nos grands établissements. On en ramène un chiffre extraordinaire : le montant total des contrats de produits dérivés des quatre plus grands établissements – BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole et BPCE – se monte à la fin 2015 à 75 000 milliards d’euros, environ 35 fois le PIB de la France ! (...) Même en baisse et même si le risque est moins important que ce que suggèrent les données générales, les milliers de milliards de produits dérivés vendus par les banques représentent un montant considérable. Et une prise de risque qui reste mal connue, difficilement probabilisable et donc une source potentielle de crise bancaire internationale.
Lire l’intégralité de l’article sur le site d’Alternatives économiques.