Dans le face à face entre l’un des États les plus pauvres du monde, dont le budget annuel s’élève à 2 milliards d’euros, et le « leader mondial de l’énergie nucléaire », au chiffre d’affaires qui dépassait les 9 milliards d’euros en 2012, la France a un rôle essentiel à jouer. Le gouvernement français doit exiger que les négociations entre AREVA et le Niger se fassent dans la plus grande transparence, sans pression politique, afin d’assurer des revenus équitables pour le Niger (...).
Actuellement, alors qu’il est le principal produit d’exportation du pays, l’uranium ne contribue qu’à hauteur de 4% à 6% du budget de l’Etat du Niger. Faire augmenter cette participation est un enjeu majeur, car le Niger reste très dépendant à l’aide au développement, qui peut représenter jusqu’à 40% de son budget.
Lire le Communiqué de presse complet d’Oxfam et du ROTAB, et télécharger ici la note (PDF).
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Photo : OBT cc by-sa