Quand on entre dans Nouméa, chef-lieu de la Nouvelle-Calédonie, on ne peut pas la rater : l’usine de la Société Le Nickel (SLN), couplée à sa centrale électrique, déploie ses structures de fer et ses cheminées, qui crachent certains jours une fumée épaisse aux teintes rougeâtres. Ici, ce site industriel fait partie du paysage depuis 103 ans, presqu’autant que la SLN, leader mondial de la production de ferronickel.
Objet de débats dans la capitale calédonienne, le remplacement de sa vieille centrale au fioul par une centrale à charbon a été réaffirmé, jeudi 21 novembre, comme "seule priorité absolue" de la SLN par le PDG de sa maison mère Eramet, Patrick Buffet, alors que la société subit de plein fouet la chute des cours du nickel. Une crise qualifiée de "très, très violente" par M. Buffet, qui a chiffré les "énormes" pertes de la SLN à 2,5 milliards de francs Pacifique (20 millions euros) par mois.
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