« Les travailleurs n’ont pas attendu l’avènement de la mondialisation économique pour s’organiser au-delà des frontières. Pourtant, la résistance internationale du monde travail devant les coups de boutoir de l’ordre néolibéral reste aujourd’hui largement à construire ou à (ré)inventer. » Le dossier rassemblé par l’organisation belge Gresea (Groupe de recherches pour une stratégie économique alternative) montre le chemin qui reste à parcourir pour (re)construire une représentation adéquate des travailleurs au sein des entreprises transnationales ou tout au bout des chaînes d’approvisionnement du textile ou de l’huile de palme.
Plusieurs exemples de telles alliances sont présentés en détail et replacés dans leur contexte plus général, comme le réseau des riverains et travailleurs des plantations du groupe Bolloré (lire notre article), le réseau international des travailleurs des call-centers construit à l’initiative de syndicalistes français et tunisiens en marge des réseaux syndicaux internationaux établis, les collaborations entre syndicats et ONG dans le secteur textile, ou encore les instances syndicales européennes du groupe ArcelorMittal.
À lire sur le site du Gresea.
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Photo : Solidarity Center/Bill E. Diggs. 2014. cc by-nd