Cette modeste amélioration constitue de plus un « trompe-l’œil », estime le CDP, selon qui elle est avant tout liée aux cinq plus grands émetteurs de CO2 (Arcelor Mittal, GDF Suez, Lafarge, EDF et Total), responsables de 76% des émissions.
« Total justifie une baisse de 2 points de ses émissions par son désengagement dans le secteur des engrais. Lafarge évoque des mesures de réduction d’émissions, mais également une baisse notable de son activité. La diminution des émissions de GDF Suez est liée à des mesures de réduction d’émissions, mais également à la fermeture d’usines fortement émettrices de gaz à effet de serre et à la réduction de son périmètre de déclaration (sortie de Suez Environnement) », explique le CDP. Quant à Arcelor Mittal et EDF, leurs émissions ont augmenté de 2,6% et 1,8%.
Parmi les 20 plus gros émetteurs français de GES, 14 déclarent ne pas avoir réduit leurs émissions en 2014, et 8 les ont même augmenté.
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Photo : Ian Britton CC