Suite à des révélations du Canard enchaîné, France24 résume l’affaire :
Après la libération de Mossoul en Irak, fin 2016, l’ONG Conflict Armament Research (CAR), mandatée par l’Union européenne, a inspecté "un entrepôt de l’État islamique" et y a découvert "des dizaines de sacs de sorbitol estampillés Tereos". Or, le sorbitol, dérivé du sucre, est utilisé comme propulseur d’engins explosifs lorsqu’il est mélangé à du nitrate de potassium. Alerté par l’ONG, le groupe admet alors, au terme de vérifications, que ce produit provient bel et bien de ses usines basées en Picardie. En mai 2015, une cargaison de 45 tonnes de sorbitol avait effectivement été livrée en Turquie avant de disparaître. (...)
En décembre 2017, l’information ayant été rendue publique, le leader du sucre a assuré "avoir suspendu ses livraisons de sorbitol dans les zones dites à risques" après l’alerte effectuée par l’ONG CAR en novembre 2016. Pourtant, les plaignants, qui se basent sur une enquête interne de l’entreprise, affirment que deux autres livraisons à destination de la Syrie ont été réalisées en février et juillet 2017.
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Photo : Isack Ryuji Minowa CC via Wikimedia Commons