Dividendes et inégalités : le vrai visage du CAC40 en 2013

En 2013, l’Observatoire se penchait pour la première fois sur les chiffres publiés par le CAC40 sur les versements de dividendes, les rémunérations patronales et leur comparaison avec les émoluments touchés par les salariés moyens. Ces données - qui sont un précurseur de ce qui viendra la série des « véritables bilans annuels du CAC40 » - sont présentées à travers trois articles.

Publié le 6 décembre 2013

En moyenne, les 47 entreprises que l’Observatoire des multinationales a étudiées ont versé en 2012 l’équivalent de 60% de leurs bénéfices aux détenteurs de leur capital. Soit 32 milliards d’euros environ sur les 54 milliards de « résultats nets » des entreprises, après acquittement de l’impôt. Le montant total de ces dividendes varie de 15 millions d’euros (Atos) à près de 5,3 milliards (Total). Huit grandes entreprises françaises ont choisi de verser à leurs actionnaires des dividendes supérieurs à leurs bénéfices.

Notre enquête sur ce « coût du capital » révèle également que l’État est un actionnaire aussi gourmand que les autres.

En 2012, avec un écart de 1 à 264 entre la rémunération du PDG et la dépense moyenne consacrée à chaque salarié, l’entreprise française la plus inégalitaire est Publicis, suivie de LVMH et Danone. Les entreprises les moins inégalitaires sont Iliad (Free), Bouygues et Safran.

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Photo : Guilhem Vellut CC-by via flickr