Sans surprise, les premiers dépouillements du référendum suggèrent un score de 98% contre la privatisation de l’eau.
Sur le processus de privatisation de l’eau en Grèce et le rôle de Suez, lire notre enquête : Privatisations forcées en Grèce : Suez convoite l’eau d’Athènes et de Thessalonique.
Les organisateurs du référendum, soutenus notamment par la Fédération syndicale européenne des services publics et le Mouvement européen pour le droit à l’eau [1], dénoncent les obstructions de dernière minute du gouvernement grec, qu’ils jugent sans base légale et motivé exclusivement par des raisons politiques (lire ici et ici en anglais).
L’agence en charge de la privatisation, la TAIPED, a annoncé à l’avance qu’elle ne tiendrait pas compte du résultat du référendum. Lorsque nous avions interrogé Suez environnement il y a quelques mois, l’entreprise n’avait pas souhaité indiquer quelle serait sa réaction à un vote massif contre la privatisation.
Olivier Petitjean
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Photo : Emilie Paumard, CADTM