L’information économique ou sur les entreprises risque de se retrouver réduite à sa plus simple expression : les communiqués travaillés avec application par quelque agence de communication pour en ôter toutes les vérités dérangeantes. Bienvenue dans le monde aseptisé de l’économie heureuse !
S’il devient punissable de détenir et d’utiliser des secrets d’affaires, il sera impossible de dénoncer les pratiques illicites et les malversations. Les affaires du Crédit lyonnais, de Vivendi, de Tapie, des Caisses d’épargne, d’UBS, de Geodis auraient été impossibles à raconter et à dénoncer. À chaque fois, les directions d’alors auraient pu attaquer pour violation du secret des affaires. Des années après, la justice pourtant a démontré la validité de ces enquêtes.
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Photo : Didier Hannot cc by-nc-nd