LVMH
Le géant mondial du luxe dirigé par Bernard Arnault est désormais la première capitalisation boursière d’Europe.
Tous les chiffres
Chiffres clés
- 1er mondial du luxe en chiffre d’affaires
- 1er capitalisation boursière en France et en Europe
Profits et dividendes (millions d’€)
Effectifs France et monde (fin 2021)
Gaz à effet de serre
Rémunération du PDG
7,9 millions d’€ (2021)Écart de rémunération entre PDG et salarié moyen
132 (2021)Part des femmes
71 % Dans l’effectif total 14,3 % Dans le comité exécutif (2021)Dépense de lobbying déclarées
2 -2.3 millions d’€ (Paris, Bruxelles et Washington, 2021)Proportion de filiales dans les paradis fiscaux
27,2 % (2019)Part des salaires
16 % du ch. affaires (2021)Premier groupe mondial de luxe, LVMH est issu du regroupement progressif de marques prestigieuses au sein d’une société qui est désormais la première capitalisation boursière de la place de Paris.
Utilisant le patrimoine de son entreprise familiale de BTP du Nord de la France, Bernard Arnault met d’abord la main en 1984 sur le groupe textile Boussac alors en crise, qui détient la marque Christian Dior et bénéfice de nombreuses subventions publiques débloquées au nom de la préservation de l’emploi. C’est grâce à cette manne que Bernard Arnault met ensuite la main entre 1987 et 1990, à la faveur du krach boursier, sur le groupe issu de la fusion entre Louis Vuitton et Moët Hennessy, rebaptisé LVMH.
Le géant du luxe grandit ensuite par acquisitions successives : Guerlain, Tag Heuer, Bulgari, Berluti, et plus récemment Tiffany. LVMH est également présent dans le secteur de la presse via le groupe Le Parisien - Les Échos.
LVMH et son PDG Bernard Arnault sont ainsi devenus l’emblème même de la croissance des inégalités de richesses - un groupe qui répond aux besoins et aspirations des « 1% » de la planète et qui en retire une fortune considérable. Ils font régulièrement la une des journaux pour leurs pratiques d’évitement fiscal, leurs dividendes et les hauts niveaux de rémunération des dirigeants.
Bernard Arnault est le symbole d’une nouvelle classe de milliardaires mettant volontiers l’accent sur leur générosité - comme à l’occasion de l’inauguration de la Fondation Louis Vuitton, de l’incendie de Notre-Dame ou encore de la crise du Covid-19. Cette générosité apparente est souvent critiquée parce qu’elle fait fond sur un partage des richesses de plus en plus inéquitable et parce qu’elle est elle-même largement soutenue par les fonds publics grâce à la niche fiscale sur le mécénat.
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