Schneider Electric
Le lointain héritier du groupe industriel fondé en 1836 au Creusot est désormais géré depuis Hong Kong.
Tous les chiffres
Chiffres clés
- 1er mondial de la distribution électrique
- N° 3 mondial en automatismes
- 1er mondial du contrôle industriel
Profits et dividendes (millions d’€)
Effectifs France et monde (fin 2021)
Gaz à effet de serre
Rémunération du PDG
6,9 millions d’€ (2021)Écart de rémunération entre PDG et salarié moyen
122 (2021)Part des femmes
34 % Dans l’effectif total 41,2 % Dans le comité exécutif (2021)Dépense de lobbying déclarées
1,4 -1.6 million d’€ (Paris, Bruxelles et Washington, 2021)Proportion de filiales dans les paradis fiscaux
14,7 % (2019)Part des salaires
28,4 % du ch. affaires (2021)Schneider Electric est le lointain héritier de l’entreprise sidérurgique fondée par les frères Adolphe et Eugène Schneider au Creusot en 1836, qui fut longtemps l’un des principaux groupes industriels français voire l’une des plus importantes multinationales au monde.
À partir des années 1980, les dirigeants de Schneider se sont délestés de toutes les activités qui n’étaient pas liées à l’électricité et à l’automatisation, y compris l’usine Creusot-Loire. Le groupe grandit alors par acquisitions successives : American Power Conversion, Areva T&D, Invensys, Aveva.
« Champion français », Schneider Electric s’est en grande partie délocalisé en Asie, y compris la plupart des fonctions de direction opérationnelle à Hong Kong, et a annoncé en 2020, bien qu’ayant touché des aides publiques liées au Covid, la fermeture d’usines en France.
Son PDG Jean-Pascal Tricoire fait figure de héraut autoproclamé de la cause climatique - en réalité, surtout de la « digitalisation » présentée comme la solution pour la transition et en faveur de laquelle Schneider mène un lobbying important.