Teleperformance
Le géant mondial des centres d’appels a construit sa fortune sur une main d’œuvre jeune, abondante et bon marché.
Tous les chiffres
Chiffres clés
- 1er mondial des centres d’appels
- 1er des employeurs privés français dans le monde
- N° 21 des employeurs privés dans le monde
Profits et dividendes (millions d’€)
Masse salariale et chiffre d'affaires (2021, millions d'€)
Gaz à effet de serre
Rémunération du PDG
19,6 millions d’€ (2021)Écart de rémunération entre PDG et salarié moyen
1 706 (2021)Part des femmes
54 % Dans l’effectif total 25 % Dans le comité exécutif (2021)Dépense de lobbying déclarées
50 -100 milliers d’€ (Bruxelles, 2021)Proportion de filiales dans les paradis fiscaux
17,8 % (2019)Effectifs
418 742 Dans le monde (2021)Fondé en 1978 par Daniel Julien, Teleperformance est devenu le numéro un mondial des centres d’appels, par expansion internationale et acquisitions successives. Il a intégré le CAC40 en 2020. Avec des clients comme Apple, Amazon ou Uber, il connaît une croissance continue de son activité et de ses effectifs, qui dépassent désormais les 400 000 personnes dans le monde.
Avec un modèle économique dépendant d’une main d’œuvre bon marché, généralement basée dans des pays tiers bien éloignés de ceux des clients, Telepeformance a très tôt été confronté à des critiques visant son traitement des salariés, sa politique salariale, et le respect du droit du travail - notamment les droits syndicaux. Les principaux pays d’implantation de Telepeformance (Philippines, Colombie, Inde) sont notoirement les plus risqués pour les syndicalistes.
Ces critiques ont pris une nouvelle ampleur avec la pandémie de Covid-19, qui s’est révélée une véritable manne financière pour Teleperformance alors même que les salariés se voyaient imposer des conditions encore plus drastiques que d’habitude.
Le PDG Daniel Julien, basé en Caroline du Sud aux États-Unis, est l’un des mieux payés du CAC40.