Le premier article évoque, en guise d’introduction, l’accusation d’évasion fiscale évoquée à l’encontre d’ArcelorMittal - et promptement étouffée - au moment des débats politiques sur la fermeture des hauts-fourneaux de Florange.
Le second article, ArcelorMittal, protégé de l’Europe, rappelle les complaisances dont l’homme d’affaires indien a longtemps bénéficié de la part des pays européens, alors même que les manipulations financières internes au groupe lui permettent de ne payer quasiment aucun impôt en Europe de l’Ouest depuis des années. La structuration particulièrement opaque des finances du groupe rend très difficile de retracer ses flux financiers internes et d’évaluer l’état de santé économique véritable de ses composantes.
Le troisième article, ArcelorMittal : dans les sables de Dubaï, s’attarde enfin sur un tableau confidentiel "fuité" aux syndicalistes de Florange, et montre comment les revenus dégagés par les branches industrielles traditionnelles du groupe, notamment l’acier plat Europe, ont été "siphonnés" au profit de filiales basées dans des paradis fiscaux, Dubaï en tête.
À lire en complément de l’enquête publiée en décembre 2012 par Mediapart, toujours sous la plume de Martine Orange : ArcelorMittal : l’échec du modèle Goldman Sachs.
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Photo : Robert Rossini cc by-nd