La Chine progresse rapidement en vue de devenir le premier pays à mettre en service le plus puissant réacteur nucléaire au monde, mais l’autorité française de régulation évoque des problèmes de communication et de coopération sur la sécurité avec ses homologues chinois.
Dans la ville côtière de Taishan, à 160 kilomètres de la métropole financière de Hong Kong, les ouvriers chinois ont atteint la phase finale de construction de deux réacteurs EPR (...). La France joue gros avec la mise en service des EPR chinois. C’est Areva qui a conçu ce réacteur de nouvelle génération, et c’est EDF qui supervise le projet. Les deux entreprises, toutes deux contrôlées par l’État français, ont besoin que le lancement se fasse sans heurts ni problèmes en Chine pour s’assurer de l’avenir de leur produit phare. Et les autorités françaises ne cachent pas leurs inquiétudes.
« Il n’est pas toujours facile de savoir ce qui se passe sur le site de Taishan », expliquait Stéphane Pailler, directeur des relations internationales à l’Autorité de sûreté nucléaire dans un entretien. « Nous n’avons pas de relations régulières avec les Chinois sur le contrôle de l’EPR comme c’est le cas avec les Finlandais », ajoutait-il, en référence à une autre centrale EPR en construction en Finlande.
Lire l’intégralité de l’article (en anglais) sur le site de Bloomberg.
EDF et Areva nient, quant à eux, tout problème de sécurité ou de transparence.
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Photo : EDF Energy
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