Pourquoi faire appel à nos lecteurs, pour quels besoins, quelle concurrence avec d’autres campagnes de dons, à quoi ça sert... Nous avons tenté de répondre à vos questions et à vos objections éventuelles ci-dessous.
Si vous avez d’autres interrogations, ou d’autres raisons de douter de l’opportunité ou de l’utilité de nous faire un don, n’hésitez pas à nous les transmettre et nous tâcherons d’y répondre.
« Cela coûte trop cher de vous soutenir, particulièrement dans ce contexte d’inflation »
Nous comprenons qu’il ne soit pas possible pour tout le monde de nous faire un don. C’est bien pourquoi nos articles, nos enquêtes et nos données sont accessibles gratuitement.
Par contre, pour ceux et celles qui peuvent se le permettre, donner à l’Observatoire ne représente en réalité pas une charge financière considérable. Cela peut être simplement l’équivalent d’un café, ou deux, ou trois par mois. Si quelques centaines de nos lecteurs – soit une fraction de notre public – faisaient ce simple geste, cela couvrirait une bonne partie de notre budget annuel.
« On ne comprend pas bien à quoi va servir notre argent »
C’est bien simple : notre Observatoire, c’est actuellement un salarié à plein temps, une autre à temps partiel, des collaborateurs.trices ponctuel.le.s, occasionnellement un.e stagiaire, des graphistes et autres prestataires. 95% de notre budget est consacré à les rémunérer.
Si nous faisons appel aux dons des lecteurs, c’est pour pérenniser notre activité existante, pour investir dans de nouveaux projets et de nouvelles enquêtes, voire – si notre campagne est un réel succès – pour embaucher.
« De nombreux médias indépendants et associations font des appels à dons, c’est impossible de vous soutenir tous. Vous ne pouvez pas unir vos forces au lieu de vous faire concurrence ? »
Les médias indépendants et les associations ont besoin de votre soutien - nous n’allons pas vous dire le contraire. Et nous comprenons très bien que nous ne puissiez pas donner à tout le monde.
Par contre, nous n’avons pas le sentiment d’être en concurrence avec les autres. Notre mission est précisément de travailler avec tout le monde : aider les associations à trouver l’information dont elles ont besoin et à se faire entendre, fournir de l’information et des données aux médias. Nous collaborons régulièrement avec d’autres médias indépendants, notamment basta ! dont nous sommes issus.
« Vous ne pouvez pas trouver des sources de revenus ailleurs ? »
Pour des raisons évidentes, nous ne pouvons accepter aucune forme de soutien émanant d’entreprises, ni nous financer par la publicité. Notre Observatoire ne reçoit aucune subvention publique, qui poserait d’ailleurs également question en termes d’indépendance.
Nous réalisons occasionnellement des prestations pour des associations, des syndicats ou des élus, mais elles sont assez chronophages pour notre toute petite équipe et pas forcément très rémunératrices.
Au final, nous dépendons du soutien financier de quelques fondations et de nos lecteurs. Mais seul le soutien des lecteurs garantit vraiment notre indépendance et notre capacité à fixer nous-mêmes nos priorités.
« Est-ce que vos enquêtes et articles servent vraiment à quelque chose ? Ne vaut-il pas mieux soutenir ceux et celles qui agissent ? »
Tout ce que nous faisons et tout ce que nous publions a pour objectif d’être utile, de contribuer à un changement.
En tant que média, nous agissons à travers notre rôle de veille, d’alerte, d’investigation et de décryptage pour combattre les manipulations du débat démocratique et pour que les décideurs politiques et économiques soient tenus responsables de leurs abus.
Nous concevons aussi notre rôle comme celui d’un fournisseur d’information à destination de tous ceux et celles qui ont le pouvoir d’agir et de changer les choses à leur niveau, y compris au sein même des entreprises : élus, décideurs, militants associatifs, syndicalistes, et même simples citoyens. Tous ont leur rôle à jouer. Sans information et sans données, il n’y a pas d’action possible, ou du moins pas d’action pertinente. C’est pour nous assurer que notre travail est utile, que nous travaillons souvent en lien avec des ONG, des syndicats ou d’autres acteurs.
« C’est pas très clair la manière dont vous êtes financés »
L’Observatoire des multinationales n’existe comme association distincte que depuis juillet 2022, donc nous ne sommes pas encore en mesure de vous mettre sous les yeux un rapport annuel, mais ça va venir.
Sinon, on vous répète ce qu’il y a dans notre page « À propos » :
Pour les informations chiffrées préalables à 2022, lorsque l’Observatoire des multinationales était publié par l’association Alter-médias, rendez-vous sur le site de basta !
Notre Observatoire bénéficie depuis ses débuts du soutien continu de diverses fondations privées, notamment la fondation Charles Léopold Mayer et de la fondation Un monde par tous. S’y ajoutent des ressources issues de notre participation au réseau ENCO (voir Partenaires) et des financements de fondations privées pour des opérations ou publications spécifiques - par exemple la fondation Open Society pour les « Pharma Papers » et pour notre travail sur la Présidence française du Conseil de l’UE.
Ces revenus sont complétés par les dons individuels de nos lecteurs et par quelques prestations de services.
Pour l’année 2022, notre budget global (en incluant la période Alter-médias) devrait s’élever à environ 150 000 €. Environ 100 000 € seront consacrés aux salaires, environ 40 000 € aux collaborations ponctuelles et aux prestataires divers et variés, et le reste aux frais administratifs et logistiques.
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