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15.05.2014 • Impact social et environnemental

Hausse des prix, énergies sales, lobbying, santé et sécurité au travail... La face cachée du bilan annuel d’EDF

EDF tient son Assemblée générale annuelle ce 15 mai à Paris. Elle est devenue un acteur énergétique majeur à l’étranger (principalement en Europe), où l’entreprise publique française se comporte comme une multinationale parmi d’autres. Une politique d’expansion qui a connu de nombreux échecs, mobilisé des ressources financières qui auraient pu être mieux utilisées ailleurs, et qui se traduit, dans bien des cas, dans la promotion non seulement du nucléaire, mais d’autres énergies « sales », comme le charbon. Les Amis de la terre, en association avec l’Observatoire des multinationales, publient un correctif au rapport d’activité annuel d’EDF, qui met en lumière son véritable impact social et environnemental, en France, au Royaume-Uni, dans les Balkans, au Brésil et ailleurs.

Publié le 15 mai 2014

L’« erratum » au rapport 2013 d’EDF produit par les Amis de la terre insiste notamment sur les investissements d’EDF dans le charbon en Serbie et en Croatie. Il évoque également ses projets hydroélectriques en Guyane et au Brésil, ainsi que ses activités très contestées au Royaume-Uni, où l’entreprise a obtenu des subventions massives pour construire de nouveaux réacteurs EPR, tout en augmentant continuellement ses tarifs.

L’erratum aborde aussi les questions de santé et de sécurité au travail dans les centrales nucléaires françaises, car la politique d’expansion internationale d’EDF a aussi contribué à détourner des ressources précieuses qui auraient pu être utilisées pour investir dans la transition énergétique ou pour améliorer le service public et les conditions de travail de ses employés.

À lire en détail ici. Voir aussi notre propre page portail consacrée à EDF et ses activités.

Il y a quelques semaines, les Amis de la terre avaient déjà produit, toujours en partenariat avec l’Observatoire des multinationales, un « erratum » similaire au rapport annuel de GDF Suez.

Olivier Petitjean

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Photo : Marcello Largoghibli CC

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