L’« erratum » au rapport 2013 d’EDF produit par les Amis de la terre insiste notamment sur les investissements d’EDF dans le charbon en Serbie et en Croatie. Il évoque également ses projets hydroélectriques en Guyane et au Brésil, ainsi que ses activités très contestées au Royaume-Uni, où l’entreprise a obtenu des subventions massives pour construire de nouveaux réacteurs EPR, tout en augmentant continuellement ses tarifs.
L’erratum aborde aussi les questions de santé et de sécurité au travail dans les centrales nucléaires françaises, car la politique d’expansion internationale d’EDF a aussi contribué à détourner des ressources précieuses qui auraient pu être utilisées pour investir dans la transition énergétique ou pour améliorer le service public et les conditions de travail de ses employés.
À lire en détail ici. Voir aussi notre propre page portail consacrée à EDF et ses activités.
Il y a quelques semaines, les Amis de la terre avaient déjà produit, toujours en partenariat avec l’Observatoire des multinationales, un « erratum » similaire au rapport annuel de GDF Suez.
Olivier Petitjean
—
Photo : Marcello Largoghibli CC